Tout ce qui nécessite un investissement est un projet à planifier et à suivre avant, pendant et après. De la même manière, l’investissement dans l’acquisition d’une résidence secondaire est un projet à planifier. On entend par résidence secondaire, un logement dans lequel vous n’habitez pas minimum 8 mois/an. Cependant, comment réussir le projet d’investissement dans l’immobilier ? Il s’agit d’un investissement généralement rentable si les petits plats sont bien mis dans les grands. Dans cet article, nous allons vous aider avec les conseils de nos experts. Et ce, pour vous accompagner dans l’achat de votre résidence secondaire.
Plan de l'article
Savoir définir votre projet d’achat de résidence secondaire
Pour acheter votre résidence secondaire, vous devez analyser les contours de votre investissement. Les travaux à prévoir ainsi que les taxes à payer ne sont pas à banaliser. Aussi, le coût des frais d’entretien doit être regardé de près si vous prévoyez acheter une ancienne résidence secondaire. En effet, vous devez étudier minutieusement chaque aspect de l’investissement que vous vous apprêtez à faire. Et ce, pour bien monter votre projet d’achat de résidence secondaire.
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Par ailleurs, lorsque vous voudrez investir dans l’achat de votre résidence secondaire, tenez compte de l’emplacement. Dans les montagnes par exemple, nous vous conseillons : d’opter pour une résidence secondaire neuve. Cela vous permettra de couvrir vos frais d’investissement en peu de temps. Mieux encore, quand il s’agit d’une résidence secondaire toute neuve, vous bénéficiez assez d’avantages fiscaux. Et pour couronner le tout, cette stratégie vous permettra d’avoir à disposition des installations qui : répondent aux dernières normes thermiques.
Toutefois, dans les campagnes, sachez qu’il s’agit aussi d’une bonne affaire. Cela vous avantage surtout si vous voulez une résidence secondaire à rénover. Elle va vous revenir moins onéreuse. Mais un effort financier suffira de bien réaménager avant de l’habiter ou louer.
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Penser à une assurance appropriée
Lorsque vous envisagez acheter une résidence secondaire, nous vous conseillons de souscrire à l’assurance. En effet, lorsque vous assurez votre résidence secondaire, votre assuré pourra vous dédommager en cas du sinistre : l’incendie, le vol, les dégâts d’eau, etc. Ce n’est pas une obligation de souscrire votre résidence ; mais si vous regardez de près les différents avantages en cas du sinistre, vous comprenez qu’il s’agit d’une aubaine. À moins que cela soit une résidence secondaire en copropriété, vous voulez acheter. Là, c’en est une obligation, l’assurance de votre résidence secondaire.
Cependant, pour choisir une assurance assez profitable, nous vous conseillons de choisir l’assurance tout risque. Autrement, on parle du contrat d’assurance multirisque habitation (MRH). C’est un contrat d’assurance qui couvre tous les patrimoines de la famille. Mais, si vous n’habitez pas votre résidence secondaire pendant 2 à 3 mois, et qu’il arrivait un vol : sachez que ce type de contrat d’assurance décline toute responsabilité de garantie.
Par contre, lorsque vous souscrivez au contrat d’assurance spécifique à la résidence secondaire, vous avez toutes les garanties. La garantie au vol, au cambriolage, aux dommages de vos biens, etc. ; même la garantie recours aux voisins et tiers s’y figure.
Achat de résidence secondaire : Tenir compte de la fiscalité
Vous devez penser à la fiscalité parce que l’achat d’une résidence secondaire nécessite un investissement assez conséquent. Pour dire, outre l’entretien qui est couteux, la fiscalité l’est encore. Mais la nouvelle est que le fisc peut vous favoriser à condition que : vous optiez pour la location en régime réel.
D’autant plus que vous devez déclarer l’argent perçu de la location, le fisc doit soutirer l’obole qui lui revient. Pour la déclaration de vos revenus, deux options s’offrent à vous : le régime réel et le micro-Bic. Pour le régime réel, vous avez la possibilité de déduire le montant de vos charges savoir : l’intérêt d’emprunt, l’assurance, la taxe foncière et autres. De ce fait, vous dégagez le déficit foncier et au finish, vous ne payez aucun impôt. C’est un avantage, mais ce régime vous oblige à tenir une comptabilité rigoureuse.
Cependant, pour le régime micro-BIC, vous ne devez surpasser 70 000 € de revenus locatifs. Et ce, en meublé classique, et 170 000 € en meublé de tourisme. Et vous ne pouvez non plus déduire vos charges. Pourtant, le fisc vous applique une déduction de 50 % dès 70 000 € et 71 % dès 170 000 €.